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Désir Homme - Femme en finir avec quelques idées reçues!




Le désir sexuel chez l’homme et la femme

Le désir des relations sexuelles est stimulé par la formation des spermatozoïdes et du liquide séminal dans les testicules. Quand les glandes séminales sont pleines, il se produit chez l'homme un désir physique de les vider. Le désir masculin de rapports sexuels a donc une cause physiologique.

Chez la femme, le désir sexuel s'enracine principalement dans les émotions. Rien de physique en elle ne la pousse à vouloir des rapports sexuels. Si elle se sent aimée, admirée et appréciée par son mari, elle aura envie d'être physiquement et intimement avec lui. Mais sans cette proximité affective, son désir d'union sexuelle sera assez faible.

(Extrait. Livre « Les langages de l’amour » de Gary Chapman)


Désir spontané où réactif ?

Selon la sexologue Émilie Nagoski dans son livre « Come as you are » (« Venez/jouissez telles que vous êtes »), le désir est de forme réactive chez près 1 femme sur 3.

À l'opposé il y aurait 15% des femmes ressentant le désir « classique » et spontané, l'envie de sexe qui tombe du ciel. Parfois elles ont envie de sexe sans trop savoir pourquoi, d'autres fois, le sexe Leur paraît être une perspective fatigante jusqu'à ce qu'elle sente leur corps répondre et que la tête se joigne tranquillement à la partie. Seulement 5 % des femmes manquent de tout désir, qu'il soit spontané ou réactif.

Le modèle du désir réactif est en rupture nette avec la représentation idéale du sexe dans la culture populaire.

Ce qui explique qu'un certain nombre de filles et de femmes ne se reconnaissent pas dans le modèle propagé.

Elles se demandent si elles sont anormales parce qu'elles n'ont pas le même intérêt pour le sexe que les autres. Elles pensent que leur copain va les trouver nulles et se sentent coupables de ne jamais prendre l'initiative d'un rapport sexuel. Pour beaucoup d'entre elles, il peut être libérateur d'avoir un autre modèle explicatif.


De nombreux éléments portent à croire que le désir réactif est tout simplement une variante parfaitement normale de la sexualité féminine, et non, un défaut, une maladie.

Cette classification des types de désirs vaut bien entendu pour l’homme. (Les hommes aussi peuvent avoir un désir réactif. Il est simplement un peu plus rare qu'il s'agisse de leur forme de désir primaire. Environ 75% des hommes connaissent avant tout le désir spontané, contre 15% des femmes.

Et seulement 5% des hommes aurait un désir réactif comme forme principale de désir contre 30% des femmes.

En fait, si nous pensons que le désir spontané chez la femme est la norme, c'est en partie parce que cette forme de désir prédomine chez les hommes.


Le sexe n’est pas une pulsion, mais une récompense !

Le mythe salon lequel l'être humain naîtrait avec une pulsion sexuelle est une autre source de confusion.

Que nous serions nés tous excités… Les pulsions (notamment à l'origine de la soif, de la faim et de la fatigue) agissent comme un instinct et nous permettent de rester en vie.

A un niveau tout à fait inconscient, notre cerveau nous informe que pour maintenir l'équilibre du corps il est temps de faire certaines choses, comme boire, manger ou dormir. Si nous avions une pulsion sexuelle, cela signifierait que nous avons besoin de sexe au même titre que de nourriture, de sommeil et de vêtements chauds. Le sexe serait un besoin fondamental pour survivre. Partant de là, ce n'est pas étonnant qu'on croit avoir un sérieux problème quand on n'a pas d'appétit sexuel. Si vous en doutez encore, sachez que personne ne meurt de manque de sexe.


Le sexe n'est pas une pulsion, mais une récompense. Si elle est motivée par le désir, l'activité sexuelle agit sur le cerveau comme une drogue : nous en voulons toujours davantage. Dès que le désir est stimulé nous commençons à rechercher les occasions de l'assouvir. Et c'est là que nous arrivons à l'argument essentiel d’Emilie Nagoski :

Si dans votre cas, le sexe ne fonctionne pas comme une récompense, parce qu'il est associé à des agressions antérieures, vous fait mal ou pour la simple raison que vous trouvez ça ennuyeux, le désir diminue. Rien ne marche si le sexe n'est pas perçu par le cerveau comme une récompense. Autrement dit, on ne naît pas excités sexuellement on le devient.


Nous pouvons en tirer 2 enseignements :

- le premier : les femmes (ou les hommes) dont le désir sexuel est faible, de manière générale ou parce qu'ils ressentent uniquement du désir réactif, ne sont pas nés avec une tare et ne sont pas malades non plus. Mais pourquoi seraient-ils si grave de considérer ces personnes comme malades ? Eh bien, parce que quand on se sent comme un ovni, cela tue le dernier petit reste de désir qu'on avait encore en soi.

- Le 2nd enseignement est que le désir sexuel n'est pas une constante. Nous avons tous le potentiel pour être excités, mais le désir varie salon le degré de plaisir et de satisfaction que nous retirons de notre vie sexuelle et de notre situation générale. En outre, notre histoire sexuelle contribue à former notre désir.


Autre information intéressante, des tests ont démontré que chez les hommes la rigidité de la verge correspondait à 65% au degré d'excitation ressenti, Chez les femmes en revanche on ne trouve que 25% de recoupement entre la tête et les désirs du bas-ventre.

La corrélation est suffisamment faible pour qu'on ne puisse absolument pas déterminer si une femme a envie de sexe ou non en se fondant sur la lubrification où l'irrigation sanguine de son organe sexuel.

Chez les femmes les 2 parties du corps ne parlent manifestement pas la même langue, et ce sont les femmes dont le désir sexuel est le plus faible qui obtiennent le score le plus élevé en non-concordance de la réponse physiologique et du désir. Leur cerveau ne parvient presque pas à capter les signaux du bas ventre.


Le désir de la femme habite avant tout dans sa tête. Il ne nous suffit pas, comme c'est souvent le cas pour les hommes, d'avoir une personne séduisante dans notre lit, il nous en faut davantage. C'est notre cerveau, pas notre sexe, qui doit être stimulé. C'est pourquoi le viagra fonctionne rarement chez les femmes, même si nous n’avons pas vraiment essayé.

Pour agir sur le désir sexuel des femmes avec des cachets, il faut jouer sur les dédales complexes du cerveau, et ça, c'est de la médecine à un tout autre niveau. D'ailleurs une étude sur le viagra a montré que 40% des femmes à qui ils ont donné des placebos connaissaient une amélioration de leur libido. En prenant un comprimé, elles basculaient dans un nouveau mode, adoptaient un nouveau rôle, et parvenaient à rompre avec leurs vieux schémas éprouvés. Elles cessaient de se considérer comme des femmes sans désir. L'effet placebo nous confirme que le désir sexuel est dans la tête, et qu'il peut être manipulé.



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