Sortir de sa « zone de confort » ? Et si on changeait de disque ?
- Véronique Bérard
- il y a 1 jour
- 2 min de lecture

On nous le répète à longueur de journée : « Il faut sortir de sa zone de confort ! »Avouons-le, cette phrase a tout du slogan de coach en mal d’inspiration. Elle sonne bien, mais elle est un poil… absurde.
La grande illusion de la « zone confortable »
Car enfin, qui resterait volontairement dans un lieu qu’il sait inconfortable ?La plupart du temps pourtant, lorsque nous employons cette expression, nous sommes déjà dans un désalignement.
Inquiétude sourde, routine qui étouffe, impression de tourner en rond : rien de tout cela n’a vraiment le parfum du confort.
Nous ne protégeons pas un cocon moelleux ; nous tolérons plutôt une zone d’inconfort familier. C’est comme rester dans un fauteuil cassé : nous savons qu’il nous fait mal au dos, mais nous nous y asseyons par habitude sans même envisager de le réparer ou de le changer !
Le cerveau n’aime pas les promesses de douleur
Imaginez annoncer à votre cerveau : « Allez, on quitte notre confort pour aller souffrir un peu plus ! » Pas étonnant qu’il freine des quatre fers.Notre système nerveux est programmé pour rechercher le bien-être, pas pour courir après une punition.
Alors quand nous évoquons l’idée de « sortir de sa zone de confort » cela revient à mettre notre cerveau en alerte favorisant immobilisme et le repli.
Alors si on inversait le scénario ?
Vers plus de confort, pas moins !
Plutôt que « sortir de sa zone de confort », pourquoi ne pas dire :
Aller vers un mieux-être
Rechercher une zone de plus grand confort
Choisir ce qui nous aligne davantage
Là, le cerveau applaudit : il visualise une évolution positive, une promesse de soulagement, un chemin vers quelque chose de plus doux et plus juste.
Il est temps de remettre de la conscience là où nous fonctionnons en mode automatique.Ce que nous voulons n’est pas « quitter » mais grandir, nous ajuster, oser un confort plus profond.
Alors, plutôt que de « quitter une zone de confort » pensez à «aller vers un mieux-être» pour votre cerveau l’effet est tout autre !
Votre cerveau — et votre dos — vous remercieront
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